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Date: 05/05/2022
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Si les pays africains se sont très peu prononcés sur l’actuel conflit en Ukraine lors du vote à l’ONU début mars, le continent n’échappe pas aux retombées de la guerre.

La guerre en Ukraine s’accompagne une augmentation des prix de ces denrées alimentaires. De plus, les pays africains importent de nombreux produits agricoles de la Russie et de l’Ukraine (blé, maïs, soja, huile de tournesol, etc.). Ainsi, le contexte actuel risque d’aggraver les pénuries et d’exacerber l’insécurité alimentaire sur le continent. Tous les pays africains se verront touchés par ces retombées, mais quatorze pays notamment d’Afrique du Nord et de l’Ouest, plus dépendants des importations venant de Russie et d’Ukraine, présentent une forte vulnérabilité aux effets du conflit. D’autres denrées telles que le pétrole ou les engrais voient aussi leur prix grimper, fragilisant des économies qui transforment encore trop peu leurs matières premières et doivent importer les produits manufacturés.

Alors que le Covid-19 a perturbé la croissance des économies africaines ces deux dernières années, le conflit en Ukraine risque de surendetter certains pays, qui tentent de limiter la flambée de prix.

Des opportunités existent néanmoins, en particulier pour les pays exportateurs de gaz et de pétrole qui pourraient voir la demande augmentée dans le cadre de la diversification énergétique européenne.

 

 

 Approfondir la question avec ces articles publiés par l'AFDLe Monde Afrique et The Conversation.